Histoire de la Révolution, 1747-1793 [i.e. 1774-1793]. République

DE FRANCE. 505

Louis XVI et son bannissement à la paix. Il fut un des proscrits du 18 fructidor.

Ricor», député du Var, vota la mort de Louis XVI.

Rurrer (F.-J.), député du Haut-Rhin, vota la mort de Louis XVI, et propagea partout la terreur.

Rivaup (E.), député de la Haute-Vienne, vota la « dé« tention de Louis XVI, et son bannissement à la paix. ?

Riverx (L.), député de la Somme, vota la détention de Louis XVI.

Rosert (P.-F.), député de Paris, s’exprima en ces termes, le jour du jugement de Louis XVI : « Je condamne « Je tyran à la mort, et en prononçant cet arrêt, il ne me « reste qu'un regret, c’est que ma compétence ne s’étende «pas sur tous les tyrans pour les condamner tous à la même « peine. )

Rosurr, député des Ardennes, vota ainsi : « Je vote pour 4 la mort de Louis, sans sursis ni restriction. »

Ropespierre (M.-I.), combattit avec acharnement l’inviolabilité du roi, et lorsqu'elle fut prononcée en juillet 1794, il s’écria : « Mes amis, tout est perdu; le roi est sauvé. » Député de Paris, Robespierre, dès la mise en accusation du roi, proposa « de condamner , sur-le-champ, Louis à mort, < en vertu d’une insurreetion, » Le chef de la terreur était couvert de sang lorsqu'il vota la mort de Louis XVI. Robespierre passa sans transition de lapogée du pouvoir à l’échafaud; un parti se forma contre lui dans le sein de la Convention. Il fut mis hors la loi, voulut armer la force populaire des clubs, et fut trainé sous la hache, qu'il avait levée sur tant de têtes; sa chute fut le signal de salut de la France : la foule qui, la veille, était à ses ordres, vociférait contre lui. On fit pour lui cette épitaphe :

Passaut, ne pleure poiut sou sort; Car s'il vivait, tu serais mort.

Rossspienre jeune (A.-B.-J.), député de Paris, vota la

J

more de Eouis XV, Il fut sanguinaire dans ses missions.