Histoire du protestantisme français pendant la Révolution et l'Empire

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d'honneurs et de dignités plus grandes, auxquels ils ne pourraient atteindre qu'en rentrant dans l’établissement romain ?

Ces pensées rencontrèrent un interprète habile et éloquent en la personne de l’archevêque de Besançon, Mgr Lecoz. Le 8 novembre 1804, il adressa une lettre particulière aux trois pasteurs de Paris, espérant peutètre que les ressentiments seraient moins vifs dans la capitale qu’en province, et aussi que s’il pouvait gagner les hommes qui avaient travaillé aux articles organiques, les autres suivraient volontiers ceux en qui déjà une fois ils avaient placé leur confiance.

Sa lettre est pleine de douceur et d’aménité, et avant tout les convie à travailler à la réalisation € d’un des vœux plus chers à son cœur et pour l’accomplissement duquel, très volontiers, il donnerait tout son sang. »

Napoléon a tant fait qu'il semble impossible de pouvoir ajouter quelque chose à son œuvre. « Qui pourrait le faire? Qui, Messieurs, vous et nous. Que la réunion des Protestants et des Catholiques de France, depuis longtemps si désirée de part et d’autre, soit aussi proclamée dans ce grand jour ; que Samarie et Jéru-