Historiens et marchands d'histoire : notes critiques sur des récents : La duchesse de Chevreuse ; La Tour du Pin ; Les vainqueurs de la Bastille ; Les discours de Danton ; Les volontaires nationaux ; Dumouriez ; Le général Dours, Stanislas Fréron ; Hohenlinden ; Le duc d'Enghien ; Duroe ; Étiene de Laclos ; Napoléon et le monde dramatique ; Madame de Genlis ; Delphine de Custine ; Le Brulard de Stendal ; A la barre de l'histoire ; La jeunesse de Louis-Philippe ; La guerre de 1870

LE BRULARD DE STENDHAL 273

eut à l'Ecole centrale en l'an VI le premier prix de langues anciennes ainsi que le prix d’honneur de mathématiques.

P. 27. Ennemond Hélie était de Lancey, et ce futur notaire eut, en l’an VII, outre un premier prix de dessin (académies), la mention honorable en législation, 2 division. En l’an VI, à la classe de ronde-bosse, il avait le premier prix pendant que Beyle obtenait l’accessit.

P. 31. Ce Raindre (Jean-Baptiste-Victor) avec qui Beyle faillit se battre en duel, devait être promu, le 14 août 1839, maréchal de camp.

P. 35. Le « bon Aribert » est Jacques-JeanAntoine Aribert, néle 3 août 1776 à Valbonnais, examiné à Grenoble et enregistré le 13 pluviôse an VII ou 1% février 1799 à l'Ecole polytechnique (il demeurait à Paris, comme plus tard Crozet, au quinconce des Invalides, chez le citoyen Briare), il n’avait plus ni père ni mère et il dépendait de son oncle Aribert, notaire à La Mure. Il donna sa démission d'élève le 4 vendémiaire an X ou 26 septembre 1801.

P. 37-38. Edouard Rey devint maréchal de camp et n'est mort qu’en 1869; c’est le Rey qui offrit vainement à Beyle une relation de la journée de Laffrey, de cette journée du 7 mars 1815 où Napoléon entraîna sur Grenoble le bataillon du 5° venu pour l’arrêter. Stendhal dit du reste avec raison que Rey était employé à Alger en 1831.

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