Historiens et marchands d'histoire : notes critiques sur des récents : La duchesse de Chevreuse ; La Tour du Pin ; Les vainqueurs de la Bastille ; Les discours de Danton ; Les volontaires nationaux ; Dumouriez ; Le général Dours, Stanislas Fréron ; Hohenlinden ; Le duc d'Enghien ; Duroe ; Étiene de Laclos ; Napoléon et le monde dramatique ; Madame de Genlis ; Delphine de Custine ; Le Brulard de Stendal ; A la barre de l'histoire ; La jeunesse de Louis-Philippe ; La guerre de 1870

LE BRULARD DE STENDHAL 275

Stendhal ajoute qu’il traversa la Révolution avec adresse. Non, puisqu'il fut arrêté à Versailles au mois d'avril 4794, en même temps que son fils Pierre, par ordre du Comité de surveillance de Versailles, sur la réquisition du Comité de surveillance de Montpellier; ses biens furent même mis sous séquestre et il ne fut libéré qu’au mois d’octobre suivant. Il mourut d’une longue maladie le 30 juin 1804.

P. 92. Frédéric Faure « mort capitaine d’artillerie à Valence ». Les souvenirs de Stendhal ne l’ont pas trompé. Ce Faure, capitaine commandant la 4° compagnie au 4° régiment d’artillerie à cheval, et le plus ancien capitaine du régiment, est décédé à Valence le 411 mars 1815. Il était né à Grenoble le 18 novembre 1783 et lorsqu'il vint à Paris pour suivre les cours de l'Ecole polytechnique, il habita rue d'Angivilliers, 153.

P. 105. Stendhal écrit qu'il sort toujours de Feydeau au second acte, comme le vicomte. Mais ce qu’il dit ensuite, est une citation, un vers que l'éditeur devait détacher :

Le vicomte indigné sortait au second acte.

Id. « L’opéra français, écrit Stendhal, m'a aigri jusqu’en 1830, et m’a complétement déplu en 1833 avec Moncrif et Damoreau. » Stendhal a

4. Boileau, épitre VII, à Monsieur Racine.