Historiens et marchands d'histoire : notes critiques sur des récents : La duchesse de Chevreuse ; La Tour du Pin ; Les vainqueurs de la Bastille ; Les discours de Danton ; Les volontaires nationaux ; Dumouriez ; Le général Dours, Stanislas Fréron ; Hohenlinden ; Le duc d'Enghien ; Duroe ; Étiene de Laclos ; Napoléon et le monde dramatique ; Madame de Genlis ; Delphine de Custine ; Le Brulard de Stendal ; A la barre de l'histoire ; La jeunesse de Louis-Philippe ; La guerre de 1870

32 NOTES CRITIQUES SUR DE RÉCENTS OUVRAGES

gère et adjudant-général à l’armée de l’Ouest; il est tué, le 47 juillet 4793, à Vihiers.

Poupart dit de Beaubourg aida Camille Desmoulins à monter le 42 juillet sur la « table magique » du Palais Royal; M. Desmoulins, dit-il « lui-même dans une lettre à Camille, se souvient peut-être d'un particulier qui, dans son enthousiasme, lui prit les mains, le félicita de tout son cœur et l'embrassa; ce particulier est précisément M. de Beaubourg. »

À l’article Santerre, l'auteur dit: « Cette année-là, comme on le croyait mort pendant une retraite, on composa sur lui une ironique épitaphe ». Ce fut à l’occasion de la déroute de Saumur qui date du 9 juin 1793, et l’épitaphe plaisante sur le général-brasseur

Ci-giît le général Santerre, Qui de Mars n’eut que la bière.

est citée dans le numéro du 16 juin des Annales de la République Française.

Derudder (p. 246) fut, bien qu’il n’eüt que quatorze ans, admis à l'Ecole de Mars, comme un digne émule des Viala et des Bara par les représentants Le Bas et Peyssard.

Camille Desmoulins, arrivé après la bataille, n’a pas « de titres pour figurer sur le tableau » (p. 248-253), non plus que Danton, non plus que Fréron, non plus que Hoche, Lefebvre et Marceau .