Historiens et marchands d'histoire : notes critiques sur des récents : La duchesse de Chevreuse ; La Tour du Pin ; Les vainqueurs de la Bastille ; Les discours de Danton ; Les volontaires nationaux ; Dumouriez ; Le général Dours, Stanislas Fréron ; Hohenlinden ; Le duc d'Enghien ; Duroe ; Étiene de Laclos ; Napoléon et le monde dramatique ; Madame de Genlis ; Delphine de Custine ; Le Brulard de Stendal ; A la barre de l'histoire ; La jeunesse de Louis-Philippe ; La guerre de 1870

LES VOLONTAIRES NATIONAUX A5

etc. ; toutes choses qu'il a l’air de vouloir nous donner, comme si personne ne les avait données avant lui, et qu'il nous donne d’ailleurs assez mal. Mais voilà nos jeunes érudits ou soidisant tels, enfonceurs de portes ouvertes ; leurs devanciers ne comptent pas. Et pourtant Susane a de grands mérites : il a été le premier à débrouiller les questions d'ensemble, et, s’il a commis quelques erreurs, il a fait un effort considérable et très louable, il a composé un ouvrage où ses successeurs n’ont qu’à puiser.

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Mais de l’avant-propos, venons au livre et à ses diverses parties. L’auteur étudie d’abord la formation et l’organisation des bataillons départementaux. Est-ce bien un travail critique? Il expose sèchement les faits et selon l’ordre chronologique, d’après la législation, comme d’autres les ont exposés avant lui, et il ne fait que reproduire et paraphraser les décrets, sans apporter d’exemples à l'appui, sans citer de ces témoignages qui rendent si intéressant lexposé de Camille Rousset.

Encore commet-il des erreurs.

Il dit qu'on forma avec les compagnies des volontaires à cheval de la garde nationale trois régiments de chasseurs à cheval: la formation