Historiens et marchands d'histoire : notes critiques sur des récents : La duchesse de Chevreuse ; La Tour du Pin ; Les vainqueurs de la Bastille ; Les discours de Danton ; Les volontaires nationaux ; Dumouriez ; Le général Dours, Stanislas Fréron ; Hohenlinden ; Le duc d'Enghien ; Duroe ; Étiene de Laclos ; Napoléon et le monde dramatique ; Madame de Genlis ; Delphine de Custine ; Le Brulard de Stendal ; A la barre de l'histoire ; La jeunesse de Louis-Philippe ; La guerre de 1870

LES VOLONTAIRES NATIONAUX 47

mations? Comme en 1792 sur Châlons, en 1793 des compagnies furent dirigées sur la Vendée et les corps ne furent définitivement constitués que sur le théâtre même de la guerre: de là la formation d'Angers. Quant à celle de Doué, elle date de septembre 1793 où les représentants composant la commission centrale des départements de l'Ouest réunirent en reuf bataillons les débris des différents corps vaincus et fugitifs. Du reste, les bataillons de la formation d'Angers furent, un instant, plus de douze, puisqu'il y avait au 27 nivôse an Il un 15° bataillon dit de la Réunion d'Angers et formé de débris de bataillons : 78° et 84° d'infanterie et 7e et 10° de la formation d'Orléans. En tout cas, ce 15° bataillon, ainsi constitué, ne peut être rangé parmi les bataillons de volontaires.

Parmi les bataillons de volontaires l’auteur classe encore (p. 45) les bataillons de chasseurs des Pyrénées-Orientales qu’il ne connaît évidemment pas. Ces bataillons, en effet, n’étaient pas des bataillons de volontaires pris dans les départements. On les constitua en prenant une compagnie à chaque bataillon de l’armée, à chaque bataillon de volontaires, sans doute, et aussi à chaque bataillon de ligne .

I] termine ce chapitre en prévenani le lecteur de ne pas confondre les volontaires avec les

1. Voir notre Dugommier, p. 490-193.