Homéothermie et thermorégulation. 1, L' homéothermie

L'HOMÉOTHERMIE 2e

importantes sont : le travail musculaire volontaire, la production de chaleur dans le but de calorification, la mise en jeu de la thermorégulation physique. le travail de l'appareil digestif dû à la présence d'aliments, la dépense due aux transformations immédiates des produits de la digestion. Par conséquent, pour atteindre expérimentalement cette partie fondamentale de la calorification de l'homéotherme, celui-ci devra être à l’état de repos, dans un milieu ambiant à la température de sa neutralité thermique et à jeun depuis un certain temps. Dans ces conditions les échanges seront réduits au niveau du métabolisme de base.

C'est Macnus-Lévyr [133] qui dès 1899 insista sur la nécessité de distinguer dans la dépense essentiellement variable des homéothermes la partie fondamentale, le Grundumsatz, que nous trouvons défini, quelques années plus tard, comme il suit : « C’est la plus faible valeur des échanges, l'expression numérique de la dépense d'énergie nécessaire à l’entretien de toutes les fonctions permanentes, c’est-à-dire de celles indispensables au maintien de la vie. Ces fonctions sont, entre autres, les mouvements visibles de l’activité de la respiration et du cœur, lactivité variable des muscles lisses, les courants liquides (sécrétions) ne dépendant pas ou ne dépendant qu’en partie de la force propulsive du cœur, les phénomènes en rapport avec les échanges et l'usure protoplasmique, ete. »

Cette notion de métabolisme de base, dénomination ayant actuellement prévalu, s’est imposée à tous les physiologistes, soit à la suite de Maanus-Lévy, soit indépendamment, visant sous différentes dénominations et définitions la même chose en réalité.

Ainsi Logvy [126] entend par Erhaltungsumsatz : « les échanges nécessaires à l'entretien des fonctions continues importantes pour la vie ».

Lerèvre [121] dès 1902 définit l'énergie physiologique : « la plus importante, indépendante de tout besoin calorique et qui est en rapport avec l’activité des organes », pour faire de cette notion la base de ses études, insistant sur son importance et en tirant toutes les conséquences expérimentales et théoriques qu'elle comporte. Keztwer [107j, reconnaissant l'influence de la température ambiante sur les échanges, distingue une « énergie dynamique », « partie servant directement aux fonctions vitales des cellules et aux