Homéothermie et thermorégulation. 2, La thermorégulation

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véritable fièvre. Comme on devait s’y attendre, la thermorégulation chimique est conservée ; le métabolisme de base est augmenté, le métabolisme de sommet abaissé, mais l’accommodation de la thermogénèse n’en subsiste pas moins (Graza et CHanoviren [69]).

b) Les substances dites pyrétiques.

Il y a des substances chimiques telles que les phénols dinitrés et la 8-tétrahydronaphtylamine, provoquant l’hyperthermie dans cer-

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10° go” 30° lmperalures 1 normale earen dinilrophénot, blahydroncphlylamine, Hs Es | adrenaline : 30 ui pyecyanique L —.— jnbine 5 — 5— enli Jyrine Ge ergolarnine Fr. 40. — Modifications de la thermorégulation chimique chez le rat.

taines conditions, c’est-à-dire ayant un effet pyrétique. Cependant au point de vue de la thermorégulation leur effet est différent de celui des agents infectieux et l’hyperthermie qu’ils provoquent n'est pas de la fièvre. En effet, tandis que dans la fièvre pyocyanique la thermorégulation chimique est conservée, elle est supprimée dans le cas des substances pyrétiques mentionnées. Ces substances bloquent la calorification à un niveau plus ou moins élevé au-dessus du métabolisme de base normal, supprimant la thermorégulation chimique (fig. 40). Ces substances semblent avoir un double effet, l’un central