L' École de Mars (1794) : avec une gravure en couleurs
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EXERCICES ET COURS 137
tion d’entrer au camp des Sablons quand il voudrait et de recueillir des observations à l’h6pital. Le 28 et le 29 septembre il fit deux longues leçons sur les moyens d’entretenir la salubrité parmi les troupes et chez l’homme isolé.
Il développa ce qu’étaient les hôpitaux sédentaires et les hôpitaux ambulants, et montra que les bâtiments étaient presque toujours resserrés, que des fièvres y naissaient de la stagnation de l’air et de l'encombrement des malades, qu’il valait mieux installer les hôpitaux scus des tentes que dans des maisons. « Le succès, disaitil, que l’on vient d’ohtenir au camp de santé de l’École de Mars doit engager à multiplier ces sortes d'établissements. On évite ainsi les lignes successives d’hôpitaux, le transport réitéré des malades qui emploie un nombre considérable de voitures et de chevaux, et les épidémies amenées des armées jusque dans l’intérieur. »
Comme Hassenfratz, il donna des chiffres : il estimait queles malades des armées du Nord formaient le septième, et les malades des armées du Midi, le cinquième des combattants, qu’un quart de ces malades se composait de blessés,
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