L' École de Mars (1794) : avec une gravure en couleurs
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un quart, de galeux et de vénériens, et la moitié, de fiévreux et autres, qu’il serait bon de faire des hôpitaux pour le quart des combattants et que, si l’armée complait cent mille soldats, les hôpitaux devaient recevoir vingt-cinq mille hommes. |
Il énuméra les effets, les médicaments, les substances nécessaires aux hôpitaux el, en passant, regretla la diminution desofficiers de santé: beaucoup étaient morts des fièvres ou par excès de zèle; l’enseignement public n'existait plus; mais la Convention allait user de la méthode révolutionnaire pour propager les connaissances qui manquaient. L'art de la santé, l’art de la salubrité générale, ajoutait Chaussier, mérite d’être un des premiers objets de l’enseignement national; sous le despotisme des rois, l'éducation, chose agréable et légère, se bornait à l'étude de quelqueslangues. et les arts « utiles et conservateurs » étaient entièrement négligés; dans un pays libre, chaque citoyen, pouvant remplir les fonctions publiques, avait besoin de tous les genres d'instruction.
Chaussier insistait sur les maladies contagieuses et sur les moyens de les prévenir et de