L'école de village pendant la Révolution
110 CHAPITRE V.
village converties en temples décadaires, et qui élaient ainsi conçus :
La république tu serviras, Une, indivisible seulement.
Aux fédéralistes tu feras
La guerre éternellement.
En bon soldat tu te rendras
A ton service exactement. Four tous les cultes tu seras, Comme le veut la loi, tolérant. Les beaux arts tu cultiveras ; D'un état ils sont l'ornement. A ta section tu viendras Convoquée légalement.
Ta boutique tu fermeras Chaque décadi strictement.
La constitution tu suivras Aïnsi que tu en as fait serment. À ton poste tu périras
Si tu ne peux vivre librement.
On serait disposé à prendre ces commandements pour une parodie, s'ils n'avaient été composés sérieusement ; sans compter les recommandations puériles ou de circonstance, n’était-ce pas “une ironie que d'inviter les paysans à cultiver les beaux-arts, qu’ils ne pouvaient guère connaître ? On trouverait un peu plus de bon sens dans l'instruction élémentaire sur la morale religieuse par demandes et par réponses, rédigée par l'auteur du Manuel des Théophilanthropes !. Il est vrai qu’on peut y lire des demandes et des réponses de
4 A Paris, an vi. — 1797. — In-12 de 36 p.