L'école de village pendant la Révolution

CHAPITRE VII

LA CONCURRENCE DES ÉCOLES LIBRES

AMOR ere

Nombreuses écoles tenues par des prêtres. — Influence des prêtres. — Plaintes des instituteurs publics. — Demande de la suppression des écoles particulières. — Enseignement religieux qu'on y donne.— Désertion des écoles publiques. — Misère des instituteurs. — Demandes pour le rétablissement des traitements fixes et de l'obligation scolaire. Remèdes proposés. — Effets funestes sur les enfants. Motifs politiques. — Projets et discussions du conseil des Cinq-Cents.— Opinions de Boulay (de la Meurthe) et d’Andrieux. — Actes du Directoire exécutif. — Interdiction des fonctions publiques à ceux dont les enfants ne fréquentent pas les écoles nationales. — Inspections des écoles par les municipalités. — Zèle des administrations. — Visites d'écoles particulières. — Fermeture de quelques-unes de ces écoles. — Rapports des commissaires du Directoire. — Inconvénients signalés de la politique anti-religieuse.— Message du Directoire du 3 brumaire an vi. — Analyse de ce document. — Propositions faites pour améliorer l’instruction primaire. — Force de l'opinion. — La république et Bonaparte. — Impuissance de l’enseignement d'Etat.

Il faut rendre justice à la Convention. Ses doctrines valaient souvent mieux que ses actes. Elle proclama la liberté des cultes et les droits des pères de famille, tout en les violant ; si elle vou*