L'école de village pendant la Révolution

UN SYLLABAIRE RÉPUBLICAIN. 261 Suit un paragraphe consacré à la religion qu'il définit en une seule phrase.

« La religion consiste à ne pas faire à autrui ce que nous ne voudrions pas qui nous fût fait. »

Rien n'est plus simple, on le voit. Suit la division du temps, les nombres, etc., et le serment républicain, où l’on jure d’exterminer tous les tyrans, « de promener le niveau de l'égalité pour abattre tout ce qui s’élèvera au-dessus de l'expression solennelle de la volonté générale »; de combattre et poursuivre «tous les abus, restes impurs de la monarchie et d'un despotisme corrupteur, ete. » Et le livret finit, comme il a commencé, par une chanson.

CHANSON DE L'ENFANT A SON PAPA OÙ A SA MAMAN, QUAND IL A BIEN LU, EN RÉPONSE AU PREMIER COUPLET.

Air : Robin ture lure lure. Cher Papa, donne un baiser À Fanfan pour sa lecture.

Tu dois le faire danser, Ture lure, Eh bien, soutiens la gageure Robin ture lure lure.

Je dois aussi à MM. Vernière et Paul Le Blanc la connaissance d'un curieux prospectus de livres élémentaires, de l'époque de la Convention, publiés par le cit. Chemin. Tels sontle Livre du Républicain, l'AIphabet du Républicain, l'Alphabet national, l'Ami des