L'abbé Louis Bailly : 1730-1808
L'ABBÉ LOUIS BAILL Y. 39
examen attentif ne nous a rien révélé à cet endroit.
Ce que Bailly composa à Cressier, ce fut, nous l'avons dit plus haut, l'A brégé des principes de la foi catholique, dont le second volume vise spécialement le schisme national. Imprimée à Autun, aussitôt son retour en France (1797), l'édition fut épuisée en peu de mois (1).
L'abbé Bailly n'était pas prêtre à négliger, pour des études personnelles, un troupeau confié à sa garde. Il s’occupa bien plus du catéchisme que de la Théologie à l'usage des grands séminaires.
C'est bien la pensée de son dernier successeur à Cressier, nous déclarant
4. L'abbé Bredeault, dans son supplément manuscrit à l'Histoire de Beaune par Gandelot, dit que Bailly trouva en Suisse des ressources qui lui permirent de faire une étude plus approfondie de la langue hébraïque qu’il possédait déjà. De cette étude serait sorti un commentaire des Psaumes, clair, substantiel, précis. Nous n’en n’avons pas autre connaissance .