L'abbé Louis Bailly : 1730-1808

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alors était plus ou moins atteint le clergé de France, même dans ses membres les plus respectables.

Peut-être souhaitera-t-on de savoir ce que devintJean Foisset, à son retour de Suisse ? Et d’abord, son heureuse équipée lui fut pardonnée. Eut-il besoin pour cela de faire jouer de grands ressorts? Nous l’ignorons. Mais plus d’un héros du jour, trois ans auparavant, était encore son camarade ; plus d’un même lui devait son élection et la haute situation qui s’en était suivie. Jean pouvait-il prévoir le terrible avenir? Quoiqu'il en soit, Carnot et Berlier purent se souvenir d’avoir été ses amis.

Mais s’il échappa à la prison et à l’'échafaud, quelques-unes des autorités locales se vengèrent en détail par des vexations de toute sorte. Foisset était trop avisé pour s’en plaindre. Il défé-