L'Affaire Naundorff : le rapport de M. Boissy d'Anglas, sénateur
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120 EXAMEN DES PREUVÉS décès ni contre l’inscription vengeresse de la tombe de Delft (6).
Ce qui prouve bien l'importance de cette protestation, c'est qu'elle est maintenue par les successeurs du roi Guillaume qui la conservent dans toute son énergie (7).
6. 1° I n’est pas prouvé qu'elle l'ait connue; 2° elle savait bien que son frère ne s'appelait pas Charles-Louis ; 3° le dégoût quelui inspirait Naundorff et la conviction qu'elle ne pouvait pas ne pas avoir que ces impostures, ces macabres et sacrilèges mascarades ne dureraient pas, suffisent parfaitement à expliquer de sa part un dédaigneux et obstiné silence.
7. C’est sans doute pour cette raison que le gouvernement hollandais, comme suite à la délibération du Sénat français, a cru devoir faire presque officiellement connaître par un article du Telegraaf, d'Amsterdam, reproduit dans le Temps du 14 avril 1911, que ni le gouvernement, ni la Cour de Hollande n'étaient naundorffistes. Le maintien de l'inscription de Delft n'engage donc nullement « les successeurs du roi Guillaume ».
Voici les principaux passages de cette déclaration :
De même, ils [les naundorflistes] aiment à accréditer