L'Affaire Naundorff : le rapport de M. Boissy d'Anglas, sénateur
SUR LA QUESTION LOUIS XVII 59
N'est-ce pas elle qui parla de Louis XVII comme devant être mis sur le trône (2) ?
Elle mit sous les yeux de Napoléon, au commencement de son règne, le procès-verbal si singulier des médecins qui avaient autopsié l'enfant mort au Temple, procès-verbal qui, par l'ambiguïté de ses termes, pro-
selon elle, ministre de la République de Venise à Bruxelles. Seulementil n'y avait pas, en 1803, de République de Venise, il n'y en avait plus depuis le traité de Campo-Formio (1797). — Le reste, à l'avenant. — Les Zextes les plus anciens sur Joséphine sont ceux de Lamothe-Langon dans ses Mémoires el souvenirs d'un pair de France (Paris, 1829-1830, 4 vol. in-8°), pur roman comme les autres « Mémoires » que ledit Lamothe-Langon a écrits pour tout le monde.
2. À qui? où? quand? S'agit-il ici de sa prétendue conversation avec Alexandre au sujet de Louis XVII en 1814? Cette histoire ne résiste pas plus à l'examen que le soi-disant empoisonnement de Joséphine. (Voir : l’Impératrice Joséphine estelle morte empoisonnée? dans Jadiset Aujourd'hui, de Frédéric Masson, deuxièmesérie, 1909.) Tous ces caquets viennent de Lamothe-Langon, Mémoires et Souvenirs d'un pair de France, t. III, 1830,
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