L'unité de la politique italienne : (avec une carte)

SDL AN POLITIQUE LTALIENDE

ces susceptibilités en affirmant que son occupation n'était que provisoire et qu'elle cesserait avec le départ du dernier soldat ture. Il lui suffisait, pour l'instant, d’avoir en sa possession la Libye tant convoitée, où personne ne pouvait plus « barrer à la patrie la route de l’avenir ».

La «troisième Rome » avait, par cette conquête, mis le pied sur cette Afrique septentrionale tant désirée. Elle avait achevé une première étape vers le but qu'elle s'était fixé. M. Giolitti, alors président du Conseil, fier d'une œuvre à laquelle plus que tous il avait contribué, avait raison, dans son discours du 27 novembre 1913, de marquer l'avance en disant : « Une nouvelle période s’est ouverte par l'acquisition d'une colonie destinée à assurer à l'Italie la place à laquelle elle a droit dans la Méditerranée. »