La Bulgarie : ses ambitions, sa trahison : accompagné des textes de tous les traité secrets et correspondances diplomatiques

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étaient dans son cas, que l’on pouvait mener de front deux politiques : et la politique qui s’appuyait sur la Triple Entente, et celle qui s’appuyait sur Autriche et la Triple Alliance.

Il voulait, avec le roi Ferdinand, dont il propageait les idées, s’asseoir sur deux chaises et n’est-il pas naturel que ce soit entre elles qu'ils se soient tous deux assis, et qu’ils soient tombés par terre ! Malheureusement, dans sa chute M. Daneff s’est aussi cassé les reins !.….

Aussi bien n’a-t-il peut-être été jugé par personne aussi sévèrement qu'il le fit lui-même dans le discours prononcé au Sobranié, à la séance du 5/18 mai 1914, au moment où fut discutée l’enquête relative aux événements du 16/29 juin. Il accusa alors ouvertement de duplicité sa politique et celle du Gouvernement bulgare, cette politique qui avait triomphé pendant toute la durée de la guerre balkanique et pendant le différend qui s’est élevé entre les Alliés lors du partage des conquêtes.

Ces procédés sont caractéristiques chez la plupart des hommes d’État bulgares, et ils semblent avoir trouvé auprès du roi Ferdinand un accueil favorable, puisqu’au lieu de les combattre il ne cessa de les favoriser !

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Dans les premiers jours de juillet, les Roumains franchirent le Danube et les Turcs se dirigèrent

BaLcanicus. 1