La Bulgarie : ses ambitions, sa trahison : accompagné des textes de tous les traité secrets et correspondances diplomatiques
Art. 5.
Au cas où l’une des parties contractantes déclarerait la guerre à une tierce puissance sans entente préalable, ou sans l’assentiment de l’autre partie contractante, cette dernière se dégage de toutes obligations stipuléesà l’artiele premier de la présente convention, mais s'engage à observer pendant toute la durée de la guerre une neutralité amicale à l'égard de son alliée, et à mobiliser aussitôt ses troupes, dont l'effectif ne devra pas être inférieur à 50.000 hommes et à les répartir de tellesorte qu'ellesassurent dans les meilleures conditions la liberté de mouvement à l’autre alliée.
Art. 6.
En cas de guerre conjointe, aucune des parties contractantes ne pourra conclure un armistice de plus de vingtquatre heures, sans entente préalable et sans l’assentiment de l’autre partie contractante.
L’entente des deux parties contractantes préalablement arrètée et contenue dans un accord écrit sera de même nécessaire pour pouvoir entamer les négociations en vue de la paix et pour pouvoir signer un traité de paix.
Art. 7.
Pendant toute la durée de la guerre, les armées dechaque partie contractante seront commandées et toutes leurs opérations dirigées par leur propre commandement.
Lorsque les opérations des corps d'armées des deux alliés auront le même objectif, le commandement en chef sera confié, si les effectifs des parties des armées sont égaux, au commandant le plus âgé, quant à l'avancement ; si les effectifs sont inégaux, au chef le plus âgé en tenant compte du nombre des années passées au service.
Lorsque l’une ou plusieurs armées de l’une des parties contractantes se mettront à la disposition de l’autre, elles garderont le commandement de leurs chefs respectifs, qui relèvera, en ce qui concerne la direction des opérations stratégiques, de l'état-major général de l'armée à la disposition de laquelle elles ont été mises.
En cas de guerre conjointe contre la Turquie le comman-
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