La Bulgarie : ses ambitions, sa trahison : accompagné des textes de tous les traité secrets et correspondances diplomatiques

D)

Art. k.

Le présent traité sera gardé secret. Il ne pourra être communiqué à une tierce puissance soit intégralement, soit en partie, ni divulgué qu'avec le consentement des deux hautes parties contractantes.

Le présent traité sera ratifié le plus tôt que faire se pourra. Les ratifications seront échangées à Sofia ou à Athènes.

En foi de quoi, les plénipotentiaires respectifs ont signé le présent traité et y ont apposé leurs cachets.

Fait à Sofia, en double expédition, le 16 mai 1912, L-E. Guécnorr, D. Panas.

DÉCLARATION

L'article premier ne se rapporte notamment pas au cas ou une guerre viendrait à éclater entre la Grèce et la Turquie par suite de l'admission dans le Parlement grec des députés crétois contre la volonté du Souvernement ottoman ; dans ce cas, la Bulgarie n’est tenue qu'à garder vis-à-vis de la Grèce une neutralité bienveillante. Et comme la liquidation de la crise des affaires d'Orient, née des événements de 1908, aussi quant à la question crétoise, correspond à l'intérêt général, et est même de nature, sans troubler l'équilibre dans la péninsule balkanique, à y consolider dans l'intérêt de la paix la situationinternationale, la Bulgarie (indépendamment des engagements assumés par le présent traité) promet de ne gôner d'aucune facon une action éventuelle de la Grèce qui tendrait à la solution de cette question.

I.-E. Guécaorr, D. Paxas.

VII CONVENTION MILITAIRE ENTRE LA BULGARIE ET LA GRÈCE S. M. le roi des Bulgares et S. M. le roi des Hellènes, dési-

rant compléter par une convention militaire le traité d'alliance défensive conclu à Sofia, le 16 mai 1912, entre le

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