La Bulgarie : ses ambitions, sa trahison : accompagné des textes de tous les traité secrets et correspondances diplomatiques

= A4 —

Royaume de Bulgarie et le Royaume de Grèce, ont, dans ce but, nommé pour leurs plénipotentiaires :

Sa Majesté le roi des Bulgares:

Son Excellence M. Iv.-Ev. Guéchoff, etc., etc.

Sa Majesté le roi des Hellènes :

Son Excellence M. D. Panas, etc., etc.

Lesqüuels, après s'être communiqué leurs pleins pouvoirs trouvés en bonne et due forme, sont convenus de ce qui suit :

Article premier.

Au cas où, conformément aux obligations découlant du traité d'alliance défensive conclu à Sofia, le 146 mai 1912, entre la Bulgarie et la Grèce, la Grèce interviendrait militairement contre le Turquie dans une guerre bulgaro-turque, ou bien la Bulgarie contre la Turquie dans une guerre turcogrecque, les deux Etats, bulgare et grec, s'engagent à se prêter mutuellement secours, soit la Grèce avec un effectif atteignanf au minimum 120.000 hommes, et la Bulgarie avec un effectit d'au moins 300.000 hommes; ces forces devront être aptes aussi bien à entrer en campagne surla frontière qu'à prendre part à des opérations militaires en dehors des limites du territoire national.

Les troupes sus-indiquées devront être concentrées à la frontière et à même de la franchir au plus tard le vingtième jour qui aura suivi la mobilisation ou l’avis donné par l’une des parties contractantes que le casus fœderis s’est produit.

Aré. 2.

Au cas où la Grèce viendrait à être attaquée par la Turquie, la Bulgarie s'engage à déclarer la guerre à cette dernière puissance et à entrer en campagne contre elle avec l’ensemble de ses forces, fixées, aux termes de l’article premier, à un minimum de 300.000 hommes, en conformant ses opérations militaires au plan élaboré par l'état-major bulgare.

Au cas où la Bulgarie viendrait à être attaquée par la Turquie, la Grèce s'engage à déclarer la guerre à cette dernière puissance et à entrer en campagné contre elle avec l’ensemble de ses forces, fixées, aux termes de l’article pre-