La Bulgarie : ses ambitions, sa trahison : accompagné des textes de tous les traité secrets et correspondances diplomatiques

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Rouchtchouk-Varna, et d’avoir préservé Sofia de l'invasion de l’armée roumaine. Il est vrai que l'Autriche travaillait à Bucarest dans ce sens. Mais à cela seulement était ramenée son intervention « armée » en faveur de la Bulgarie.

Il est intéressant de voir comment M. Dim. Micheff, l’ancien secrétaire de l’exarchat bulgare et député actuel, représente cette saynète, entre le roi Ferdinand et l’Autriche-Hongrie, dans sa revue Snobodno Mniénié (n° 23, de 1915), inspiré sans doute par les déclarations de MM. Jonesco et Giolitti.

Il n’y a pas à le nier, écrit M. Michefñ, c'est l'Autriche-

Hongrie qui a entrainé la Bulgarie dans la guerre contre ses Alliés. Cette guerre était pour l'Autriche une question vitale. Elle a certainement, afin de provoquer cette guerre, promis à la Bulgarie non seulement l'appui de sa diplomatie, mais encore une aide plus efficace, son armée en cas de guerre. Par la première promesse, elle garantissait la Bulgarie contre la Roumanie et la Turquie.

S'il n’y avait pas eu de pareille promesse on n'aurait pas négocié à la légère avec la Roumanie, on n'auraitpas davantage retiré les troupes de Tchataldja. Peut-on imaginer que notre Haut Commandement se soit laissé aller à la guerre avec les Alliés sans de telles garanties ? Le Haut Commandement était bien assuré de ces garanties, la légèreté et l'insouciance avec laquelle nos grands chefs militaires ont déclaré la guerre le prouvent bien. Ils étaient convaincus que ni la Roumanie, ni la Turquie ne franchiraient nos frontières ouvertes.

C’est en août qu'eurent lieu les pourparlers entre l’Autriche-Hongrie et l'Italie. O’est avant celte date que se succèdent toute une série d'événements organiquement liés à la politique austro-hongroise. Le cabinet politique secret à mis en œuvre une série de machinations pour faire dévier la politique bulgare et lui imprimer un cours nouveau. Qui donc a

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