La Bulgarie : ses ambitions, sa trahison : accompagné des textes de tous les traité secrets et correspondances diplomatiques

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yeux des austrophiles, pour quelque chose d’étraner, quelque chose de non bulgare qui aurait été imposé à la Bulgarie.

C’est dans cestraités qu’on cherchait et qu'on à trouvé la cause de la catastrophe et de l’insuccès bulgare,

Dans le même ordre d'idées, il est très intéressant et très important de rappeler, indépendamment de ce qui a déjà été relaté à ce sujet, ce que dit M. Micheff, l’ancien secrétaire de l’Exarchat bulgare, actuellement député et membre du parti démocratique qui se classe dans les partis dits russophiles.

Dans son étude Les auteurs du traité bulgaroserbe, M. Micheff écrit :

Quelque effort que fera M. Rizoff pour prouver qu'il est le promoteur de l’idée et que c’est à lui qu'est due l'initiative du traité bulgaro-serbe, ce sera en vain. Certaines circonstances prouvent, dans le cas présent, qu'il a joué le modeste rôle du satellite etnon celui de l'astre. L'arrivée inattendue à Vienne du D' Stantsioff, le ministre plénipotentiaire de Bulgarie à Paris, et sa présence lors du rapport fait par M. Rizoff à M. Guéchoff des résultats de sa mission à Belgrade, et surtout sa collaboration à la rédaction des fatidiques Prome0ria, indiquent bien qu’il ne s'y trouvait que par hasard.

En démontrant plus loin que plusieurs autres hommes d'Etat bulgares avaient conçu déjà auparavant cette idée d’une entente avecla Serbie, M.Micheff arrive aux négociations de 1904, entamées par les Serbes, lorsque les Bulgares avaient abandonné l’idée du partage de Ja Macédoine; puis il

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