La Bulgarie : ses ambitions, sa trahison : accompagné des textes de tous les traité secrets et correspondances diplomatiques

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malheurs intérieurs. Et pour d’autres raisons politiques, pourrions-nous ajouter! .

En 1898, le roi Ferdinand a conclu une convention secrète avec PAutriche-Hongrie, d’après laquelle l'Autriche s’engageait: à protéger la dynastie du roi, alors encore prince Ferdinand, et la Bulgarie, au cas d'un partage éventuel des Balhkans ; à limiter ses prétentions territoriales à Sérouma et à Rodope; à ne pas les étendre au delà de ces limites, vers l'ouest.

L'existence de ce traité contenant les clauses précitées à été confirmée au Sobranié, par le président du Conseil actuel M. V. Radoslavoff. Et il répondait à la question de M. I. Popoff : qui a conclu ce traité? — Stoïloff ! °

Par un traité semblable, conclu avec la Russie, datant de septembre 1907, une année avant l’annexion de la Bosnie et de l’Herzégovine, la Bulgarie a consenti à ce que la Russie l’aidât à obtenir une sortie sur la mer Egée qui ne s'étendrait pas au delà de Strouma et de Rodope vers l’ouest.

Et ce qui est important, c'est que ces deux traités n'ont pas été l’œuvre d’un seul parti. Non, il y a là des russophiles et des austrophiles. Le premier des traités conclus l’a été pendant le gouvernement de feu Stoiloff, alors chef du parti

* CG. R. sténographiques XVII du Sobranié, du 30 avril/13 mai, p. 527 et suivantes.

* Par ce traité la Bulgarie a encore obtenu de l'Autriche que cetle dernière lui reconnût et l'aidât à obtenir une partie de la Serbie orientale.

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