La Bulgarie : ses ambitions, sa trahison : accompagné des textes de tous les traité secrets et correspondances diplomatiques

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serbes, 28 bulgares et 19 russes), disproportion qui indique en même temps combien il est difficile et presque impossible de séparer, de répartir, non seulement les transcriptions, mais aussi les traductions en bulgare et en serbe, surtout lorsqu'on tient compte du territoirelimitrophe bulgaro-serbe. Et pour une époque plus reculée, cette recherche, au point de yue d'ensemble, n’a pas en général grande raison d’être, toutes les productionslittéraires étant devenues plus ou moins des biens communs aux deux nations.

C’est ce qu’affirme M. Mourko et c’est d'autant plus important que lui-même ne s’est point encore complètement affranchi des errements de l’ancienne école philologique slave, et qu'il a traité presque en marâtre toute la partie serbe de la vieille littérature yougo-slave.

Depuis lors, jusqu'à la fin du xrv° siècle, la Macédoine est restée serbe et les Serbes la couvrirent entièrement de monuments civilisateurs, tant littéraires qu’architecturaux.

Jusqu'au xtn1° siècle, il n'existe, ainsi que nous l'avons vu, pas un seul document slave indigène dans lequel la langue des slaves de Macédoine se fût appelée bulgare. Cette appellation surgit au x1n° siècle, où on la rencontre une fois dans un document bulgare et une autre fois dans un document serbe.

De même, et cela jusqu'au commencement du xiv° siècle, il n'y a pas un seul exemple probant que les slaves de Macédoine se soient appelés bulgares. Seuls les étrangers, dans leurs anciens écrits,