La correspondance de Marat

282 LA CORRESPONDANCE DE MARAT

III. — Lettre autographe signée (au comte de Gouy). Une page et demie in-8°. Lettre antérieure à la Révolution, où il remercie affectueusement le comte d’un prêt qu’il lui avait fait.

IV. — Lettre autographe signée; 13 octobre 1189; une page in-8°. Le mémoire de M. Régnier était à faire vomir; on n’en eût jamais achevé la lecture. Aujourd'hui il est rédigé de manière à intéresser. L’Ami du peuple a passé trois jours à cette rédaction. Sa plume fut toujours au service des infortunés; mais M: Régnier n’est pas dans l’indigence. L’Ami du peuple porte son travail à dix louis, qu’il destine au soulagement des pauvres du district des Cordeliers… :

V. — Lettre autographe signée, à M. de Joly. Paris, 23 décembre 1789. Une demi-page in-8°. Il lui envoie une letire imprimée, par laquelle il rétracte certains faits qu'il ‘lui avait imputés ‘. Cette lettre est signée « le D' Marat ». Au bas, M. de Joly a écrit cette note : « Gette lettre me fut dans le temps adressée par Marat à l’occasion du procès en calomnie que je lui avais intenté et auquel il mit fin en désavouant la calomnie dans une lettre dont ci-joint um exemplaire. »

VI. — Lettre autographe signée, à Lablée, auteur du Réclamateur (16 janvier 1790) ; deux pages et demie in-4°.

Cette letire est signée : Marat, l'ami du peuple. Il appelle = Lablée son cher compagnon d’armes. Il lui demande un coin de sa feuille pour un article quiest une attaque contre un arrêt judiciaire. Il flétrit la révoltante conduite du procureur du roi et du tribunal tout entier.

1. V. plus haut cette lettre (p. 109).