La correspondance de Marat

8 LA CORRESPONDANCE DE MARAT

l'assurance de la profonde estime avec laquelle j'ai l'honneur d'être votre très humble et très obéissant serviteur. Mara. Paris, ce 11 avril 1781.

X LETTRE A ….

(23 août 1781)

Le billet suivant, dont on ne connaît pas le destinataire, a été publié, en 1864, par L'Autographe (p. 37).

Ma sensibilité, mon cher comte, ne me permettant pas d’assister à l’ouverture du corps d’un ami, je serai représenté demain par M. Boyer, maître en chirurgie, qui fera l'ouverture du cadavre. C’est un praticien très expérimenté. Il demeure rue de Bourgogne, à deux portes de chez moi, maison de M®° Vernier. Je vous prie de l’inviter demain matin, et de lui donner l'heure. C’est une justice que j'attends de votre amitié.

Le mardi soir. MaRarT.

XI

LETTRE A BRISSOT

(1782)

Brissot raconte, dans ses Mémoires, qu'au moment où il quitta Paris pour aller fonder le lycée de Londres, Marat lui