La crise balkanique (1912-1913)
LA PÉNINSULE BALKANIQUE D APRÈS LE TRAITÉ DE BERLIN 15.
historique suivant le principe des nationalités, faisait son chemin et l’Europe 1ôt ou tard devait se résoudre . à solutionner le problème. Quel sort attendait 'Albanie? Aulonomie ou partage ? Nous allons formuler les prétentions des peuples chrétiens qui l'entourent, en ajoulant immédiatement que ces prélentions aussi légitimes qu'elles soient n'avaient de chance de se voir réaliser que si elles étaient conformes aux vues des grandes puissances intéressées, elles aussi, au sort du futur statut balkanique. Pour l'Albanie, particulièrement, au-dessus des aspirations monténésrines, serbes, grecques et même bulgares et en laissant de côté, aussi étrange que cela paraisse au point de vue de l'équité, le désir même des Albanais, au point de vue Européen, le sort de l’Albanie était étroitement lié au sort de l’Adriatique et par conséquent à la politique Austro-ltalienne.
En cas de partage de l'Empire Otloman les Monténégrins pensaient occuper le Nord-Ouest. albanais jusqu'au-delà de Scutari; les Serbes qui étouffent dans leurs frontières, sans issue àla mer, caressaient le proJet d'atteindre par la vallée du Drin une fenêtre sur l’'Adriatique qui ranimerait leur vie économique subjuguée aujourd’hui aux volontés de ses voisins «un poumon pour respirer »; la Bulgarie poursuivant la réalisation de la Grande Bulgarie, rêvait d'atteindre
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