La crise balkanique (1912-1913)
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LOS RRE LA CRISE BALKANIQUE
peau de la Maison de Savoie; mon désir ardent est qu'il y soit définitivement planté.
L’Autriche et l'Italie conscientes de la lutte qui fatalement devait les mettre en présence, travaillaient en attendant la liquidation du problème adriatique, à conquérir les sympathies du peuple albanais. L’Autriche s'appuie dans sa propagande sur les milieux catholiques — le clergé et les écoles religieuses sont les instruments du Ballplats. Cette propagande, très habilement conduite, gagne à la politique autrichienne les éléments catholiques albanais; des centres actifs comme les archevêchés de Scutari, Durazzo, Uskub, l’abbaye d'Orosch, soutenus énergiquement .par des moyens financiers travaillent en faveur de Vienne. La pénétration italienne est manifeste dans la région de Valona. L'Italie emploie, comme émissaires de sa politique, les colonies albanaises réfugiées
_en Calabre, dans les Abruzzes et en Sicile, après la mort de Scandeberg etqui ont continué à être en contact avec l’'Albanie soumise. Quelques extraits des pensées et écrits des historiens politiquesitaliens nous serviront pour clôturer ce chapitre et sous montrer
une fois de plus l’acuité du problème albanais (1).
È \ 4. J'emprunte ces citations au livre de M: G.-L. Jarray, 4% Jeune Royauine d'Albanie.