La crise balkanique (1912-1913)
noue
LA PÉNINSULE BALKANIQUE D APRÈS LE TRAITÉ DE BERLIN
L'Amiral Betollo dans une interview déclare : « En ce qui concerne Valona, l'Italie ne pourrail jamais accepter qu'une grande puissance s’y vint installer directement ou indirectement et encore moins quelle convertit celte position splendide en une vraie base d'opérations. Si Valona devait un jour devenir celte base militaire, #7 ny a que l'Italie qui pourrait être appelée à l’occuper; parce que, si Valona était dans les mains d’une autre puissance maritime l'efficacité des places de Tarente et de Brindisi serait considérablement diminuée, avec grand péril pour notre situa-. tion stratégique dans le canal d'Otrante. »
M. Tittoni pose très clairement le problème dés 1904 : « L'Albanie n’a pas grande importance en ellemême; toute son importance tient dans ses côles et ses ports, qui assureraient à l’Autriche et à l'Italie, dans le cas où l’une de ces deux puissances en serait maîtresse, la suprématie incontestée de l’Adriatique. Or ni l'Italie ne peut consentir cetté suprématie à l'Autriche, ni l'Autriche à l'Italie; aussi dans le cas où une de ces deux puissances voudrait la conquérir, l'autre devrait s'y opposer de toutes ses forces. C’est la logique même de la situation ».
.… Et pourtant la vie des peuples ne se contente pas de solutions négatives!
11.
=