La France sous le Consulat

CINQUIÈME PARTIE

LE MOUVEMENT INTELLECTUEL

CHAPITRE I

a

. L'Institut. Sa réorganisation. Suppression de la classe des sciences morales et politiques. Rôle que lui assigne Bonaparte. — IT. Les sciences. Continuation du mouvement du xvin* sièclé. Mathématiques. Astronomie. Physique et chimie : leurs applications. Sciences naturelles. Physiologie. — Sciences morales : leur infériorité. La philosophie : matérialistes et idéologues : signes d'une réaction spiritualiste. Philosophie sociale. Economie politique. Erudition : histoire, géographie, archéologie, philologie, langues orientales. Conclusion. — IIT. La litlérature. L'école pseudo-classique : ses caractères. La poésie lyrique, didactique, épique. Les genres secondaires. — La tragédie : Talma; opinion de Bonaparte. La comédie. — La prose : roman, critique, éloquence. — Tentatives de renouvellement : l’ossianisme. — Les fondateurs de la nouvelle école. Chateaubriand : le Génie du Christianisme. Me de Staël ; la littérature ; Delphine. Influence de Chateaubriand et de Me de Staël. — IV. Les Beaux-Arts. — La Peinture. Domination de l'Ecole classique. Ses caractères. — David et son Ecole : Gros; Girodet: Gérard. — Ecole de Regnault. — Prudhon. — Peintres secondaires. — Paysage, peinture de genre, gravure. — Bonaparte et les peintres. L'Ecole des Beaux-Arts. Le Louvre. — La Sculpture : son infériorité vis-à-vis de la peinture : son caractère classique. Tendance au grand style. — L'architecture: son développement sous l'Empire. Musique. L'Opéra Comique. Bonaparte et la musique italienne, — L'Ecole française : Méhul; Lesueur; Cherubini; Gossec. — Conclusion générale.

L — L'Institut.

Les sciences, Les lettres et les beaux-arts avaient leur institution d'Etat dans l'Institut national de France, créé par la Convention en 1795 à la place des anciennes académies.