"La Guzla" de Prosper Mérimée : étude d'histoire romantique (са посветом аутора)

APPENDICE.

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omission, mais nous croyons que Lewis jugea la Triste ballade insuffisamment frénétique pour figurer parmi ses effrayants poèmes. Pourtant, le journal manuscrit de Ballantyne (sur lequel est fondé le passage de Lockhart que nous venons de citer) dit une chose exacte : la traduction de la Triste ballade par Scott existe, toujours en manuscrit, semble-t-il. En 1871, on pouvait la voir à l’Exposition d’Edimbourg, à l’occasion du centenaire de la naissance du célèbre écrivain. En effet, le catalogue des objets prêtés 1 porte sous le n° 368 : Original Manuscript. of Asan Aga, from the Morlachian language. » In twenty-seven stanzas 2 beginning : What yonder glimmers so white on the mountain, Glimmers so white where yon sycamores grow ? It is wild swans around Vaga’s fair fountain ? Or it is a wreath of the wintry snow? This spirited translation from the German ballad by Goethe has probably never been printed. The handwriting is about 1798, and the translation was well known to sorne of Sir Walter’s early friends. Lent by Messrs. A. & Ch. Black. Nous nous sommes adressé à MM. A. & Ch. Black, éditeurs à Londres, et leur avons demandé ce qu’ils avaient prêté lors de l’Exposition de 1871. Ils nous ont répondu que l’indication du catalogue est sans doute fautive, et qu’ils ne possèdent pas le manuscrit en question. Nous ignorons où il se trouve actuellement. Conservé jusqu’à 1871, il n’a vraisemblablement pas été perdu après cette date; peut-être un jour sera-t-il publié. Pourtant, les quatre premiers vers que nous connaissons suffisent à démontrer qu’en 1798, le futur inventeur de la

' Catalogue of the Loan Exhibition, Edimbourg, 1871. 2 Cenl huit vers. Donc, la traduction ne paraît pas être seulement un « fragment », car le Klaggesang de Goethe est plus court ; il n’a que 91 vers.