La légende de Cathelineau : ses débuts, son brevet de généralissime, son élection, sa mort (mars-juillet 1793) : avec nombreux documents inédits et inconnus

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— une proclamation des «chefs de l’armée « catholique el royale’ », de Boisy, de Fesque et d’'Elbée, enjoint aux habitants de se réunir, — ainsi qu'ils firent, — le lendemain, pour nommer un Conseil provisoire. C'était renouveler, en y ajoutant quelques noms, les pouvoirs de la municipalité”, en fonction depuis seulement dix jours. — Le 25 l'évacuation est complète ; tout ce qui restait de l’armée vendéenne s’est mis en route* avec une précipitation et un désordre inexpliqués. Elle laissait dans les campagnes de nombreux recruteurs, qui, le 28 encore, osaient avec leur troupe séjourner en ville. Le jour même du départ, d’Elbée fait acte de commandant en chef à Angers, — sans en prendre autrement le

: Je ne l'ai pas vue. Elle est mentionnée dans la lettre écrite d'Angers, le 17, par Brichet, au Département, siégeant à Laval.

2Le maire, M, de Ruillé, ne connaît dans ses actes officiels aucun généralissime, mais seulement « MM. les « commundants de l’armée catholique et royale » = où « le « Conseil de l’armée catholique et royale, » == et plus tard, devant le Comité révolutionnaire, « les chefs des brigands, » — comme les autres témoins et détenus, — ou tel et tel chef qu'il nomme, + mais jamais Cathelineau.

3 Lettre de Brichet, du 27, au Départément,