La légende de Cathelineau : ses débuts, son brevet de généralissime, son élection, sa mort (mars-juillet 1793) : avec nombreux documents inédits et inconnus

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cuation de la ville et du château ‘ s’était opérée définitivement dans la nuit du 24 au 25. Elle laissait, il est vrai, comme à Angers, une arrière-garde et des fourrageurs qui coururent le pays pendant deux ou trois jours”, — eteminenait avec elle comme à l’ordinaire, sous l’escorte des déserteurs de la légion germanique, une centaine et plus de prisonniers, liés deux à deux, dont le notaire Rossignol-Dupare, l’un des grenadiers du Boisgrolleau *.

1 Me de La Rochejacquelein raconte : «On voulut mettre « pour commander la place de Saumur M. de Laugrenière ; « mais comme c'était nn officier très médiocre et point «aimé des soldats, on engagea M. de la Rochejacquelein à « y demeurer quelque lemps ; on promit à ceux qui y res» leraient l'étape et quelques sous par jour. » Edit. orig., p. 185. — Ce quipeut être presque vrai ; mais M. de Barante précise et dit: « Il fut d'abord question de laisser M. de « Laugrenière pour la commander ; mais il n’était pas assez « connu dans l'armée... On invita alors M. de La Roche« jacquelein à se ri de ere tâche. » — Ce qui bien certainement est inexact. “0.4 815, p. 163.) — Laugrenière signe jusqu’au dernier jour de l'occupation, le 24 juin, « com« mandant en chef à Saumur ; » — et je n'ai pas rencontré trace de la présence de La Rochejacquelein, s'il y est revenu, depuisle 15.

? V, aux Documents.

-$ Après deux mois de misère, « deux prêtres de l'armée « catholique, le pistolet au poing, » vinrent le chercher dans la prison de Mortagne — et à deux pas de là, dans un petit