La légende de Cathelineau : ses débuts, son brevet de généralissime, son élection, sa mort (mars-juillet 1793) : avec nombreux documents inédits et inconnus

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« Vendée » ? Oh! non; mais sur celle, si l’on veut, de la Chouannerie, qui est tout autre. — Et pourquoi, je vous prie ? Pour soutenir une assertion de l’unique Cantiteau, dix fois convaincu de men- songe! — J’ajoute que le monument même portait sur la face droite, avec le récit des actions militaires de Cathelineau, la date qui les termine : « Il mourut le 4 juillet, âgé de trente« quatre ans et demi. »

Mais d’où vient encore cette pratique nouvelle de notre abbé? C'était, si l’on y veut songer, la plus essentielle; — et M. de la Sicotière, sans penser à mal, m’en a bien expliqué la nécessité : « Ce n’est quele 19 juillet » — dit-il — «que d’El« bée fut nommé généralissime en remplacement | « de Cathelineau; et on n’aurait pas laissé le « commandement en chef vacant pendant quinze < jours, dans les circonstances si pressantes où « l’on se trouvait ». On ne peut certes plus clairement dire — ni plus gentiment prêter le flanc et se livrer. J'espère qu’il ne contestera pas cette raison-là. — Oui! il s’agissait en effet, pour mettre la fable en circulation, de la rattacher à

la réalité, qui en avait donné l’idée première et