La légende de Cathelineau : ses débuts, son brevet de généralissime, son élection, sa mort (mars-juillet 1793) : avec nombreux documents inédits et inconnus

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l’aîné, chevalier des Essarts, devait être soumis et adressé à tous les chefs d’armées. Les absents auraient à envoyer « un écrit contenant leurs « intentions et leurs vues sur la nomination « d’un général ». Il semble ,bien que la question, ainsi posée, soit nouvelle.

A-t-on bien lu? de quoi s'agit-il ? de remplacer Cathelineau ? de donner un successeur à Cathelineau ? — Qui parle de Gathelineau ? Où voit-on un rappel, une mention, une parole qui donne le soupcon d’un souvenir pour le mort, d’une succession de l’absent? — On nomme pour la première fois, — pour l'avenir — an général en chef — pour toutes les armées, soit! Mais, si l’organisation est nouvelle, pas un mot n’indique qu’elle succède à une organisation antérieure, comme de fait tout a prouvé jusqu’à présent le contraire.

Le lendemain 17 fut publié dans les églises, affiché et distribué aux soldats une Lettre pastorale de MS l’évêque d'Agra, vicaire apostolique, et de MM. les Vicaires généraux, Brin, doyen de Saint-Laurent, et Bernier, curé de Saint-Laud d'Angers. En rappelant, au lende-