La légende de Cathelineau : ses débuts, son brevet de généralissime, son élection, sa mort (mars-juillet 1793) : avec nombreux documents inédits et inconnus

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« dant », — écrivait l’abbé au général, — « vous « serez dominé; et alors il n’y aura plus d’ar« mée , car la désunion s’introduira parmi les « chefs. » — Le mieux serait, —l’avis général n’en était pas douteux, — de « supprimer de fait « le Conseil et d'agir militairement. » (Cest sans doute sur ces sollicitations réitérées et pressantes et pour établir l’unité dans le commandement, que d’Elbée réunit, le 16, « le Con« seil de guerre de la grande armée catholique « et royale », à Saint-Pierre de Chemillé. Il fut arrêté en séance, « qu’il serait tenu à Châtillon, « le vendredi 19, un autre Conseil de guerre < composé d'officiers députés des armées catho« liques et royales de tout le pays fidèle au Roi, … « pour procéder à la nomination d’un général en « chef pour toutes les différentes armées, les« quelles ne formeront à l’avenir sous le com< maudement du général élu, qu’un seul et unique « corps d'armée, divisé en autant de divisions « qu'ilexiste maintenant d’armées particulières. » l’arrêté ‘, signé par d’Elbée, de Beauvollier

1 Il est partout, et en dernier lieu intégralement dans La Boutetière, te Chevalier de Supinaud, p 123.