La légende de Cathelineau : ses débuts, son brevet de généralissime, son élection, sa mort (mars-juillet 1793) : avec nombreux documents inédits et inconnus

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« sanctuaire et d’arracher sa patrie aux fers de : l'oppression. Ferme et inébranlable au miliéu

« de ses projets, la providence fut son guide, le « ciel couronna ses efforts par des succès inat-

tendus. Il vécut honoré de l’estime de ses com-

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pagnons d’armes ; et les regrets, qu'il emporte

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avec lui dans la tombe, durent autant que le

souvenir des combats dans lesquels il s’est

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distingué”. »

C’est Cathelineau, cette fois. qu'on exalte sans le nommer autrement que Dommaigné, — mais qu'on exalte, — ainsi qu’il faut partout s’y attendre, — bien plus comme un saint que comme un capitaine. Son zèle pour la gloire de Dieu, sa vertu, sa piété, son attachement à l'Église, dont elle a su si bien plus tard l: récompenser, lui valent plus encore d'hommage que sa « distinc« tion » dans les combats. C'était l'heure pourtant où jamais de lui faire une auréole de cette dignité suprême, dont l’avait honoré le suffrage de tant de chefs glorieux et jaloux ! — Mais

quoi! Pas UN MOT! PAS UNE ALLUSION! et il lui

1 Dans Savary, |, 382-383.