La légende de Cathelineau : ses débuts, son brevet de généralissime, son élection, sa mort (mars-juillet 1793) : avec nombreux documents inédits et inconnus

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LEIN, LE SECOND! — C’est à en mourir !] « Tant «on connaissait mal à l'étranger ‘les hommes «et les choses de la guerre vendéenne. » Et voilà, sans autre réflexion, l’enseignement que Pauteur en tire ! Et peut-on voir préjugé plus franchement accusé ! Ici ce n’est ni par omission ni par ignorance que le document témoigne. Avec une autorité, qu’on n’ose contester, ilaffirme clairement et par deux fois. Non seulement d’Elbée n’a pas eu de prédécesseur comme généralissime; mais Cathelineau y est classé, sans oubli, à son rang, parmi les premiers chefs de l'insurrection. Va-t-on se rendre? douter ? comprendre ? Non! On affirme l'erreur dans lévidence ! Cest un comble.

« Le moment d’écrire l’histoire de la guerre « de la Vendée est-il enfin venu? » — disait en 1819 Berthre de Bourniseaux. — « On peut « répondre affirmativement pour la guerre de 1793 « et de 1794, et négativement pour les campagnes « postérieures. » Son livre prouve au moins qu’il

1 Le curé Cantiteau, p. 79 et Suppl., p. 7.