La légende de Cathelineau : ses débuts, son brevet de généralissime, son élection, sa mort (mars-juillet 1793) : avec nombreux documents inédits et inconnus

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différentes, qui le divisent en deux groupes, partie des signatures d’une part, d'autre le texte et les premières signatures. Les noms en particulier de d'Elbée, chevalier de Beauvollier, Duhoux d’'Hauterive, Tonnelet, Desessarts, Debonchamps, de Boisy, qui occupent la partie inférieure, y éclatent, quoiqu’en pleine macule, avec une netteté et une vigueur étonnantes. Au-dessus apparaissent encore les autres noms très lisibles, sauf deux ou trois reconnaissables suffisamment à quelques syllabes, le tout dans une teinte plus pâle comme le reste du Brevet, dont le texte surtout, dans ses treize lignes, semble avoir passé par de dures épreuves, qu’il est difficile de s’expliquer. On lui a fait — un peu tard — toute une histoire de misère, qu'il n’a pourtant guère connue. « J’ai entre les mains » — écriten 1807 l'abbé Cantiteau « l'acte ou le brevet original ‘. » Or à cette date, près de quinze ans après la guerre, le document est à peu près intact. L’abbé en transcrit le texte, sans trahir une hési-

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