La légende de Cathelineau : ses débuts, son brevet de généralissime, son élection, sa mort (mars-juillet 1793) : avec nombreux documents inédits et inconnus

Lot

tation, sans formuler une réserve, — sauf «une « signature illisible, » dit-il; mais on l’y voit encore et c’est défaut de l’écriture, non d’aucune alt‘ration subie par mésaventure. D'ailleurs, même dans la guerre, la cure du Pin-en-Mauges n’a laissé en souffrance aucun de ses papiers. Je les y ai vus intacts, il y a six mois, encore dans la grande et forte caisse qui les protégeait et qui n’a guère apparence d’avoir jamais été cachée en terre; encore moins en dut-on retirer les actes précieux. — En 1809, c’est-à-dire à une époque où ils ne couraient plus aucun danger, l’acte se trouve « en original au bourg du Pin, » c’est-àdire pour Lebouvier-Desmortiers *, qui tient sa copie de l’abbé, à la cure. — L'auteur de la Vie de Cathelineau le déclare aux mains de la famille ?. — « L’original est chez M. de Cathelineau à Beau « préau, » répète en 1827 le Compte-rendu de l'inauguration *. — Et en effet une lettre * du

1P, 44.

2« La famille n’a pu conserver absolument rien, excepté « le brevet de généralissime, » p. 102; ce qui serait particulièrement extraordinaire, s'il n’avait été confit à l’abbé Cantiteau.

Her FP: 198.