La légende de Cathelineau : ses débuts, son brevet de généralissime, son élection, sa mort (mars-juillet 1793) : avec nombreux documents inédits et inconnus

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Pin-en-Mauges, dont je n’ai pu suivre les renseignements. m'atteste qu'à cette date il avait été remis à la famille.

Mais voici que pour la première fois, apparaît la réclame. — «Il y a sur l'original quelques « autres signatures , que l’humidité de la terre, « où il est longtemps resté caché ', a effacées. » L’affirmation est deux fois aventurée ; l'acte était intact en 1807 et depuis; et il n’y à place encore à l’heure qu'il est pour aucune signature effacée. Le but était pourtant atteint. Comme je lai ci-dessus indiqué, on était parvenu à introduire en bon rang le nom de Donnissan. — « J'ai eu l’honneur de possé« der ce précieux original, » dit à son tour Johanet — « qui est aujourd’hui le beau titre « de noblesse de la famille et digne de figurer «au premier rang dans les archives de la « monarchie française. En ce moment (1840), « dans la modeste maison de la veuve du fils de « Cathelineau, on voit placé dans un cadre de « bois ce brevet dont les ans ont altéré lécri-

lInaugurat., p. 4-5.