La légende de Cathelineau : ses débuts, son brevet de généralissime, son élection, sa mort (mars-juillet 1793) : avec nombreux documents inédits et inconnus

LE SOI

« ture. » Comment dans ces dix ou douze années cette relique si vénérée était-elle ainsi passée dans des mains étrangères? puis, comment revenue à a famille ? Je me borne à remarquer que l’auteur n’indique ici nulle autre altération que par vétusté, — et qu’il l’en faudrait croire absolument, s’il n’ajoutait — en se lamentant sur l’absence, hélas ! évidente de la signature de Donnissan, — qu’elle avait disparu « sous les taches produites par « l'humidité des lieux où cet admirable brevet « resta longtemps enfermé ‘.» Il eût mieux fait pourtant de s’en tenir à son premier dire; car « la ‘copie autographique» qu’il donne « de cette « pièce vraiment nationale, très exactement « reproduite par un artiste distingué, » est intacte de tout vide, sans trace aucune de souillure, complète jusqu’à la dernière lettre et d’une exactitude minutieuse, qu’on peut aujourd’hui absolument affirmer. L’acte, quoi qu’il en dise, était donc en 1840 en suffisant état de conservation, qui ne laissait aucun regret, à “peine un doute pour un ou deux mots, à la lecture. —

1 V. ci-dessus lu note, p. 81.