La municipalité d'Angers
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et de Vous marquer combien nous sommes jaloux de répondre à la confiance dont la commune nous à honorés. Noûüs’ne nous somines pas dissimulé cependant limportance et le danger de nos fonctions. Mais un sentiment bien naturel à suffi pour rious donner des forces; nous aimons à croire que nos concitoyens, dont le caractère propre fut toujours la sagesse et la douceut, n’ont besoin que d’être instruits de leurs obligations pour les remplir avez le zèle du vräi patriotisme, et que la classe indigente attendra avec patience l’accomplissement du grand œuvre de cette régénération qui doit faire son soulagement et soh bonheur. Notre ambition est qu’on nous considère moins comme des ; Juges que comme des administrateurs établis pour veiller Aux intérêts communs et pour gouverner cette cité par le régime le plus doux. C’est, en effet, ce qu'on doit entendre sous le nom de police, parce qu’elle n’a pour objet qüe l'intérêt publie, la paix et la concorde des citoyens, l’ordre et P harmonie de la société. La raison seule est la base de ses règlements ; nous regardons aussi comme le premier de nos devoirs de les remettre incessamment sous les veux du public. Puisse cette précaution nous éviter la peine d’en venir aux voies de rigueur pour’ les faire observer, püisse cette liberté, qu’il est si juste de protéger quand on n’en fait qu’un usage légitime, ne pas devenir entre les mains de quelques-uns linstrüment de leur malheur; puissent les citoyens hors des vrais principes, par surprise ou par erreur, se dessiller les yeux et rentrer dans l’ordre: | puissent enfin ceux qui se croient intéressés à nous faire éprouver la disette au milieu de Pabondance, qui cherchent à exciter le feu de la sédition, se persuader que la fermeté et le courage forment l'essence de notre caractère, que les plus vifs sentiments d’attachement et de reconnaissance pour notre äuguste monarque et pour nos sages représentants à PAssemblée nationale