La municipalité d'Angers

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maison pour,en sortir sous peu detemps, l'état d'agonieet de paralysie où nous serions réduits dans nos cellules, st vous aviez à Votre disposition l’église, le chapitre et tous les lieux où nous pouvons nous assembler, nous forcent à vous supplier de nous accorder dès à présent le premier quartier de la pension fixée par l'Assemblée Nationale, avec la liberté de nous retirer chacun en notre particulier. Répandus dans la société, pour y jouir de tons les droits de citoyens actifs, nous prouverons à nos concitoyens, en nous montrant zélés défenseurs de la nouvelle Constitution, que. le vrai patriotisme est le seul module de toutes ros actions. Le maire lui répondant a donné les plus grands éloges à son esprit de patriotisme et à celui de ses collègues, les a assurés que leur discours sérait consigné dans les archives de lhôtel commun; la municipalité seconderait de tout son pouvoir le digne usage qu'ils voudraient faire de leur liberté recouvrée, en demandant pour eux la qualité de citoyens actifs; et le premier quartier de leur pension, dette sacrée,.leur serait payé à leur première réquisition. Un autre religieux s’est levé et, adhérant intégralement pour lui et ses quatre collèoues aux vœux énoncés par dom Charles Lorain, à demandé que son discours fût imprimé, pour prévenir et détruire les mauvaises interprétations qu’on pourrait s’efforcer de donner à leur démarche dans le public. Le maire en a promis l'impression, et ces six religieux, invités, ont resté à la séance. —: M. Viger, substitut du procureur de la commun®, a fait un rapport concis et Jumineux de tout ce qui s’était passé en sa présence, le 18 et le 19 avril, entre les commissaires de la commune et les religieux de Saint-Aubin, en exécution de la délibération du 17 avril; il a donné lecture du procès-verbal.et des déclarations des religieux. Faisant valoir les grands intérêts qu'avait la ville d'Angers d'occuper cettemaison, placée dans son centre et jugée appartenir à la nation,