La patrie Serbe
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Empèché donc par les alliés, absolument rebelles à l’idée d'une atfaque brusque et nécessaire contre les Bulgares (les sacro-saints Bulgares), l'état-major avait massé la plus grande partie de ses troupes au Nord et au Nord-Est du pays, puis il était demeuré dans l'expectative. On comptait que les alliés, arrivés à l heure nécéssaire, dresseraient une inexpugnable barrière au Sud-Est, barrière que, selon leursconventions, les Grecs devaient édifier aux trois quarts.
Au Nord-Ouest les Monténégrins, appuyés sur la Drina regardaientles Autrichiens. Près d'eux la Première Armée serbe, sous les ordres de Voivode Michitch, se tournait vers la Drina et la Save au delà desquelles élaientles'troupes de Koïvess. L'armée de Belgradeet la IIS Armée commandée par le général Yourichitch étaient orientées dans une direction Nord, Nord-Est, contre le général Galluvitz. Opposés aux Bulgares,‘il y avait le détachement de Kraina, l'armée du \Timok (général Goïkovitch)et la Ile Armée serbe du Voïvode Stepanovitch, qui touchait Vrania et se rangeait en partie derrière la Moraya-Sud. En dessous, les soldats
. du général Boyovitch (erminaient ce croissant dont bientôt les pointes tendraient à se joindre jusqu au jour où, hélas, elles se boueleraient complètement. La prise de Belgrade ne fut qu un épisode, elle n'ouvrit pas aux Allemands les portes dela Serbie. :
Mackensen frappa de formidables coups debéliercontre Obrenovats, Semendrie, Ram. La lutte esquissa un va-et-vient, les bataillons ennemis perdant dans la nuit leur gain de la journée. Précédant les masses allemandes, les compactes nuées asphyxiantes roulaient sur le sol quelles recouvraient de flots cotonneux et mortels: Pris parces vagues opaques, les Serbes, masqués, Com battaient comme des héros de visions dantesques. AU