La patrie Serbe
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D'ASILE LA PATRIE SERBE
IIIe Armée avaient cédé devant les 81 bataïllons de GallWitz. j
Au moment où les Serbes étaient aux prises avec les Austro-Allemands et luttaient aussi vaillamment que des dieux, sans aucune déclaration de guerre, les Bulgares fondirent sur eux le 12 octobre. On s'attendait à cette traîtrise qui pourtant ne leur permit pas d'avancer de plus de deux kilomètres en douze jours. Dans la Suite, s'ilsgagnèrentduterrain;cene futpas parleurs propres moyens,mais parce que le repli ayant lieu au Nord obligea les Serbes à évacuer les villeS orientales. Avant ‘d'entrer en guerre les troupes de Ferdinand s étaient installées sur de hautes et fortes positions ; tenues en! échec, elles matteignirent Kniagevats que le 25 octobre. Les combats pourla possession des crêtes, proches de la ville, furent très violents. Luttant durement, les Serbes se retirèrent à l'Ouest tandis qu'au Sud ils suivaient le mouvement général.
Au début de novembre, l'armée repliée derrière les Morava, dessinait une courbe convexe, parallèle à ces rivières jusqu'aux environs de Leskovats, puis elle s'infléchissait vers l'Ouest et arrivait jusqu'au Nord, età gauche dePrilep. Pour sauver la situation, il était absolument nécessaire de rejoindre les premières troupes alliées et pour les atteindre les chefs serbes concentrèrent l'eflort principal sur Katehanik afin de percer la ligne bulgare. Les Austro-Allemands ne laissaient pas tranquillement agir leur adversaire. ils pressaient de toute leur force contre lui. Une partie des troupes serbes maintenait done les ennemis au Nord,tandis'que l’autre partie se lançait à l'Est sur les Bulgares bientôt vaincus. Les Serbes, trop harassés, ne purent élargir leur succès; l'artillerie manquait et les Allemands attaquäient encore plus puissamment, entravant l'envoi des
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