La patrie Serbe
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Il ne lui donne point de fondements de marbre Mais seulement d'écarlate et de soie.
I] mande ensuite le patriarche de Serbie
Et aussi les douze évêques les plus puissants,
Fait communier l’armée et la range en bataille.
À peine le Knèze en avait-il pris le commandement Que les Tures se ruaient sur Kossovo.
Quand l’aube brilla le lendemain,
Deux corbeaux noirs arrivèrent
De la vaste plaine de Kossovo,
Et se-posant sur le blanc palais,
Sur le palais même du glorieux Lazare,
L'un croassait et l'autre disait :
« Est-ce icile palais du glorieux Tzar Lazare ? Et n y a-t-il personne dans ce palais ? » Personne ne pouvait entendre ces mots Mais la Tzarine Militza seule les entendit ; Elle sortit devant la blanche tour
Et interrogea les deux corbeaux noirs :
« Au nom de Dieu, vous corbeaux noirs, D'où ce matin êtes-vous donc venus? N'est-ce point de la plaine de Kossovo ? Avez-vous vu les deux armées terribles ? Les deux armées se sont-elles heurtées ? Et laquelle des deux l'a emporté ? »
Et les deux corbeaux noirs répondirent : («Au nom de Dieu Tzarine Militza
Nous venons ce malin des champs de Kossoyo Et nous avons vu les deux armées terribles Les deux armées hier se sont heurtées
Etles deux Tzars ont perdu la vie,
Il n’esf rien resté des Turcs,
A.